D’après les FID [1], ce fut une poursuite de son emploi de « tous les moyens légaux pour frapper des terroristes, leurs commanditaires et ceux qui les soutiennent. » [2]
L’opération militaire a suivi une attaque suicide le 25 décembre 2003 à Petah Tikva, un faubourg au nord de Tel Aviv, qui tua 4 personnes et en blessèrent au moins 12.
Les tensions dans les rues de Naplouse entre les FID et la population locale ont causé de nombreuses victimes. Les FID ont tiré à balles réelles, causant la mort de six Palestiniens et plus de cinquante blessés [3].
Plusieurs maisons et demeures historiques du quartier Qarioun de la vieille ville ont été détruites ou endommagées. Les FID ont mis la vieille ville sous couvre-feu quasi continuel pendant l’opération. Elles ont évacué des maisons de cette zone et les ont utilisées comme positions militaires. D’autres maisons ont été entièrement fermées par les FID, confinant leurs habitants pendant plusieurs jours. Les FID ont fermé toutes les entrées et les sorties de Naplouse, ne laissant passer que les agences humanitaires [4]. La vie commerciale de la ville a été quasiment stoppée. Ce rapport se focalise sur l’impact humanitaire de cette opération sur le quartier Qarioun de la vieille ville de Naplouse.
Vous pouvez prendre connaissance du rapport préliminaire du Bureau de Coordination des questions humanitaires de l’Organisation des Nations Unies en téléchargeant l’un des fichiers.